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BLOG LITTERAIRE
7 août 2005

"Ah ! que je t'aimerais..."

CLINDOR
Ah ! que je t'aimerais, s'il ne fallait qu'aimer;
Et que tu me plairais, s'il ne fallait que plaire !

LYSE
Que vous auriez d'esprit si vous saviez vous taire,
         (Corneille, L'Illusion comique, Acte III, scène 5, vers 800-802)

Simplicité de l'expression, évidence du parallélisme qui met sur le même plan le désir de Clindor et la grâce de Lyse. Répartie cinglante de la jeune femme : "Taisez-vous !" dit-elle en substance à Clindor qui lui fait une cour sans promesse.

           Patrice Houzeau
           Hondeghem, le 7 août 2005

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Commentaires
I
merci de votre point de vue humain sur cette pièce,votre lecture se rapproche de la mienne ,je fais travailler cette pièce à mes élèves et je cherche les corps qui donneront vie à ces mots .Vos commentaires me seront précieux.Merci.
A
C'est sans doute l'une des pièces de Corneille que j'affectionne le plus, j'ai quand même mis quelques années à m'en remettre, c'est sans doute l'une des pièces dont je suis "sortie"? le plus transformée...<br /> Quelle bonne idée de nous offrir un commentaire qui soit "un peu" en rupture avec les exégèses montées sur leurs échasses... Corneille : la langue du coeur quand le coeur parle à la tête!<br /> Vous me donnez envie de mettre mes textes poussiéreux en ligne, si je souffle un peu, la poussière fera peut-être réapparaître le contenu, qui sait, mais il va falloir que je souffle à pleins poumons!!!<br /> J'ai osé laisser un commentaire sur anoir-eblanc, je crains qu'il ne soit un peu gris devant tant de lumière... encore merci, c'est du pur bonheur comme ces deux poires jumelles et...juteuses! oups!<br /> Bien à vous Patrice. Je vis un peu en décalage horaire sur le même roseau.<br /> Amitiés,<br /> Amel
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