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BLOG LITTERAIRE
24 novembre 2005

AH ! ENFIN !

AH ! ENFIN !

Ah ! enfin ! Suite à une attaque - sur laquelle je m'interroge encore - dont De Rudder et moi avons fait les frais il y a deux jours, nous avons utilisé notre plume pour nous défendre, - c'est notre droit -, ce qui a eu le mérite de voir surgir un bon commentaire , celui de "Décor-Homme" que vous pouvez consulter sur le blog de De Rudder (in commentaires du texte "on en a trouvé une bien crade", cf : http://orlandoderudder.canalblog.com )
Pour le coup, moi cette attaque m'a plu car l'auteur a eu l'intelligence de placer le débat sur le plan des idées et du style, argumentant assez longuement sur la légitimité des articles "anti-foutriquets sentencieux" qu'Orlando De Rudder a multiplié, certes, il est vrai !
D'ailleurs à ce propos, je ne les lis pas toujours car, à vrai dire, quand c'est trop long, euh... moi (toux embarrassée du conférencier) mais quoi qu'il en soit le commentaire de DH, je l'ai lu jusqu'au bout et j'y ai même répondu car il me semble qu'il y a là matière à poser de bonnes questions : pourquoi écrit-on ? pourquoi attaquer, parodier, moquer, dénoncer ? et qui attaquer ? comment ?
Je ne vais pas redire ici ce que j'ai déjà écrit ailleurs (dans mon commentaire du commentaire) mais je me permets d'insister : je ne suis pas toujours d'accord avec DH mais là, je dois dire que les objections sont intéressantes !
Mais attention, que l'on ne s'y trompe pas : parce que je me suis moqué d'un site où l'on nous présentait la photo (je dis bien la photo) du christ ressuscité sous les traits d'un Monsieur qui se fait appeler Maîtreya (doux Jésus, c'est-y pas Dieu possible !) et que m'étant rendu compte que ce site ratissait "large" (de la franc-maçonnerie à Sainte Thérère d'Avila, en passant par Jeanne d'Arc !), j'ai particuliérement soigné l'ironie de mon texte, il semble que depuis, j'attire des visiteurs plus ou moins malveillants, et là, moi, je vous le dis, il n'y a pas matière à rire !
Houzeau, vous seriez pas un peu parano ?
Bin si, justement !
Ah bon, si ce n'est que ça !
Voui.
Pour en revenir à DH, franchement, je suis bien content qu'il ait pris la peine d'aller argumenter sur le blog d'Orlando De Rudder car, je le répète, son texte est bon.
Et j'aimerais finir, - car j'ai toujours quelque chose à dire ! -, par cette phrase que j'ai entendue il y a longtemps sur France Culture et dans la bouche de Paul Morand :

"On peut trouver dérisoires les épines des roses mais si les roses étaient sans épines, cela ferait longtemps maintenant qu'il n'y aurait plus ni roses, ni jardinier."

Je cite de mémoire et en enjolivant car je ne suis pas à ça près.
Du coup, cela me fait penser que la légende littéraire raconte que Rainer Maria Rilke mourut d'un empoisonnement du sang consécutif à une piqûre de rose. Belle et romantique image que celle du poète mourant pour une rose ; cependant, nom de Dieu, comme il a dû souffrir ! comme un chien, probablement !

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 24 novembre 2005

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Commentaires
P
T'avais qu'à pas te moquer de Maîtreya ! C'est bien fait pour toi !<br /> <br /> Marie-France Judas, licenciée en scientologie, experte en produits financiers
P
Euh... Je n'aurais jamais dû écrire cette phrase de Paul Morand : maintenant Orlando De Rudder va me coller dans sa rubrique "foutriquets sentencieux" avec un bonnet d'âne et je serai bien attrapé !<br /> <br /> Patrice Houzeau
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