Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BLOG LITTERAIRE
1 mars 2007

DU PRETENDU DROIT NATUREL 1

DU PRETENDU DROIT NATUREL 1 : DU DROIT DES ANIMAUX A NE PAS SE FAIRE MANGER PAR L'HOMME TANDIS QU'ILS SE DEVORENT ENTRE EUX SANS VERGOGNE, LES BOUGRES !

L'un des lieux communs les plus rencontrés dans la blogosphère, et aussi dans le prêt-à-penser qui fait les conversations, est l'idée selon laquelle les humains, ainsi que les animaux, -bin, tiens, tant qu'on y est ! -, seraient naturellement égaux en droit.
Pour ce qui est des animaux, la chose est plaisante, car reconnaître un droit naturel des animaux revient à tout simplement nier ce qui établit les règles elles-mêmes de l'univers des animaux, la chaîne alimentaire : le plus gros bouffe le plus petit qui lui-même bouffe plus petit que lui. Si les animaux sont bien égaux devant quelque chose, c'est  devant la nécessaire faim qui les pousse à lutter, à survivre, à s'adapter.

On me dira : Houzeau, vous êtes un âne ! Il ne s'agit pas du droit des animaux entre eux, mais du droit qu'ont les animaux d'être respectés par les humains !

- Ah oui, d'accord ! Je vois ; mais, dans ce cas, il ne s'agit pas d'un droit qui serait naturellement aux animaux mais plutôt des devoirs, qu'en tant qu'être humain, j'ai envers tout être conscient et capable d'éprouver de la souffrance. Il est vrai que, comme beaucoup de gens, je n'aime pas voir souffrir une bête, et, d'autre part, depuis ma bêlante enfance, j'ai toujours vécu, - et cela, à mon avis, n'est pas prêt de cesser -, avec des chiens de toutes sortes et des chats de tous caractères (du gros matou qui ne semble jamais rassasié de votre compagnie jusqu'au semi-haret qui vous griffe les jambes quand vous passez à sa portée). Mais, ceci dit, si je suppose que ces devoirs sont naturels, cela voudrait sans doute dire qu'ils relèvent d'un impératif catégorique spécifique dont l'énoncé serait : Puisque tu as des devoirs envers les animaux, en aucun cas tu ne dois leur causer du tort puisque ce serait dès lors être absolument contre-nature.
Fichtre et saucisson de cheval ! Alors, en ce cas,  je dois considérer les Chinois comme de dangereux criminels contre-nature, des pervers à yeux bridés ! Eux qui mangent du chien ! (Je me suis renseigné auprès d'un primo-arrivant ; il m'a confirmé le fait et m'a précisé que la viande de chien était là-bas plus chère que la viande de boeuf !). Et nous, Français, qui nous régalons de cuisses de grenouilles et d'escargots, quel genre de monstres sommes-nous donc ? (Ne parlons même pas des Anglais ; cela deviendrait insoutenable...).
Me ferai-je donc végétarien pour respecter une obligation naturelle à ne pas nuire aux animaux ?
Ce serait tout d'abord nier que l'histoire humaine s'est aussi bâtie sur la consommation de viandes.
Il ne s'agit que d'une hypothèse, mais certains scientifiques avancent l'idée que la consommation de viande aurait joué un rôle dans le développement de la taille du cerveau de ce qui allait devenir l'homo sapiens.
Ceci dit, tous mes chats furent et sont carnivores et il n'y en a pas un pour me faire une simple division, même pas avec virgule, et aucun pour m'expliquer correctement ce vers célèbre de Mallarmé : Tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change (1er vers du Tombeau d'Edgar Poe). Tous des cancres... C'est bien simple, on dirait mes élèves !
Bon, et en cas de famine, - si ! si ! ça s'est vu dans l'histoire des hommes ! - qu'est-ce qu'on fait, on laisse courir les bêtes qui courent et voler les bêtes qui volent, et on crève de faim en attendant qu'ils viennent nous bouffer à leur tour, nos amies les bêtes ?
Ah là, vous admettrez tout de même que, par nécessité, il faudra bien se résoudre à faire une entorse au prétendu "droit naturel" des animaux en sacrifiant au rituel de la chasse et/ou de la pêche ? Eh oui, par nécessité, ce qui signifie bien qu'il y a avant tout principe de "droit naturel" une nécessité valable aussi bien pour les bêtes que pour les hommes : lutter, survivre, s'adapter, et cette nécessité est si forte qu'elle abolit à tout jamais toute croyance en un prétendu droit naturel des animaux.
Quant au respect dû aux animaux, il relève non de la "nature", dont nous venons de voir qu'elle n'était jamais qu'un état permanent de violence  à l'oeuvre chez tout être conscient, mais de nos cultures particulières, communautaires, qui font de l'animal tantôt un compagnon "agréable", "affectueux" (notions purement humaines) ou un outil, ou encore une marchandise, un gibier, un objet d'étude, ou même un totem, un être sacré,...
Rien de naturel là-dedans, que de la culture, de la tradition, de l'humanité !

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 28 février 2007

Publicité
Publicité
Commentaires
O
C'est drôle comme le mot "naturel" sert souvetn à désigne ce qui est purement culturel! Il ne peut y avoir de droit "naturel"..le droit des animaux? Ils ont des députés? Une assemblée? Tout cesi est opinin humaine et n' pas plus de valeur que l'opinion opposée, ou toute aute opinion . ce ne peut être un argument, sinon d'autorité, c'est de l'esthétique, voire de la décoration. Autorité? <br /> Rappelons que, depuis que le monde est monde, tous les savants, les philoophes,les saints,les artistes,les poètes, les génies pensent le contraire de ce qu'expriment les partisans du droit naturel, mangent de la viande, aporouvent la chasse.Tous? Sauf queques-uns, fort rares et dont on se souvient tellment c'est peu commun! ! La liste est courte.
M
le chat semi harêt n'a-t-il sur le dos qu'une demi rayure ?
O
L'invention du "roit des animaux" sert à contrer les droits de l'homme...si "prétentieux" su "arrogants"... VA t-on encore mentionner saint-Just,l'assassin végétarien et ami des bêtes? Il est représentatif, mais à l'extrême de certaines mentalités contemporaines: c'est un pionnier...<br /> <br /> Depuis toujours, on désapprouve ceux qui paltraitent les animaux, avec des ambigultés, certes... JAdis, on jugeat même les animaux homicides! C'est une reconnaissnce dont n'osent rêver nos zamidézanimo... Sauf qu'on les exécutait parfois... Mangeait-on le cochon assassin? <br /> Souvent, les mêmes qui parlent de ce "droit des animaux" répondetn quand on ple des Droits de l'Homme: "Et les devoirs del'homme?, hein?" montran un obscuratisme délibéré: les devoirs de l'homme sont compris dans les droits et le tout et proche des Fondements de la métaphysique des moeurs de KAnt qui dépasse l'entendement, généralement, des zamidézanimo...<br /> lors, quand on parle du "droit des zanimo", je réponds "et leurs devoirs?"<br /> De quel droit le boeuf bourguignon est-il si long à cuire? C'est une atteinte aux droits de l'homme qui voudrait manger un peu plus vite que ça! Non mais! <br /> <br /> LEs animaux ont une âme! Chez les oies, c'est dans le foie!
BLOG LITTERAIRE
Publicité
Archives
Albums Photos
Publicité