7 mars 2007
TERNAIRE
TERNAIRE
Le tien, le mien, ne sont plus rien
qu'un tas confus dans les ténèbres,
l'hier se mêle au lendemain,
la vie est le rêve d'un rêve.
(Henri Thomas, Soldats in Poésies, Poésie/Gallimard, p.148)
La chaleur de l'été la froideur de l'hiver
Vie un peu lente et si vive soudain Ternaire
Est-elle ainsi et valse et violente et tragique
Le battement lassé d'un coeur mélancolique
Rêve de la maison que l'on n'aura jamais
D'un temps sans fatigue et d'un éternel été
Rêve où nous finissons par nous perdre à jamais.
Patrice Houzeau
Hondeghem, le 7 mars 2007
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