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BLOG LITTERAIRE
1 octobre 2007

A CHAQUE FOIS QUE JE VOIS JACQUES BREMOND

A CHAQUE FOIS QUE JE VOIS JACQUES BREMOND

A chaque fois que je vois Jacques Brémond (éditeur de livres rares), - une fois par an, à l'occasion du salon de la Maison de la Poésie Nord/Pas-de-Calais, je me dis :"Cet homme-là, je devrais lui parler, je suis sûr que l'on a des trucs à se dire" et puis, rien... Jacques Brémond, comme Jean Le Boël, m'intimident (trop ignorant que je suis, trop désinvolte, trop égoïste.). Je ne trouve pas. Je reste coi.
Avec Jean, c'est plus facile car il m'a accueilli dans les pages de sa revue Ecrit(s) du Nord, car il publie Georges Mathieu de la Serve (un authentique poète, celui-là, pas un faussement hermétique à bons sentiments), car il aime vraiment ce qui est n'est pas dans la norme acceptable, celle des amateurs de bonne poésie, très altruiste et sans méchanceté surtout.
Mais avec Jacques Brémond ? Superbe artisan du livre ! Que lui dire ? Bon, maintenant, c'est sûr, à chaque fois que je le verrai, Jacques Brémond, je lui achéterai un livre !
Pourquoi ?
Parce qu'il a publié le formidable équatorien Ramiro Oviedo Valdivieso (Les Poèmes du Colonel, 2003), parce que je lis ceci en paratexte de La fausse quête de Gaston Criel (Editions Jacques Brémond, 1997):

"Le présent recueil contient en outre les poèmes parus dans Le poète et ses poèmes publiés par Jacques Brémond en 1982, dans la collection La dérision ; l'ouvrage imprimé sur des pauvres papiers de fruits gris et bleutés (1), avait été tiré à cinq cent trente exemplaires (...)"

Parce que chacun des titres de son catalogue est une création originale.

(1) C'est nous qui soulignons.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 1er octobre 2007

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