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BLOG LITTERAIRE
26 novembre 2007

BLANCHE 1

BLANCHE

1.

Là, à mesure
de la ville
le pas plus hésitant.

Parmi les hommes et
leurs costumes
le regard des certitudes
leurs yeux égarés parfois.

La lumière
casse et transperce
ces lignes fluides
de juillet
ces passes
d'ombre
dans les flaques.

Tu ne te
reconnais pas
dans la pierre
de la peau.

Alors tu rentres
dans ce bistro
où des visages
rouge brique
parlent haut
et te rappellent
à l'humain.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 26 novembre 2007

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Commentaires
V
J'expérimente en effet beaucoup, Montagnes d'albâtre était un des essais et je comprends très bien qu'il n'ait pas plu je n'en suis pas affecté. En tous cas vos conseils me sont chers et je les suivrai, sachez que je suis intransigeant avec moi-même, vous vous en doutez.<br /> Il est vrai que la prose me permettra cette explosion que je recherche intensément.
P
Ah Nicolas ! Je me doutais qu'il s'agissait de vous ! Bon, eh bien, je préfère votre prose à votre poésie ! Je vous invite donc à vous tourner vers le poème en prose où il me semble que vous ne tarderez pas à exceller pour peu que vous consentiez à éliminer quelques adjectifs, quelques scories qui encombrent la phrase.<br /> Exemple : "je me souviens d'être devenu brisure amarrée à l'ambre des bières", étant plus court, sonnera mieux que "je me souviens d'être devenu éternelle brisure amarrée à l'amertume de l'ambre des bières".<br /> Autre chose : Signez de votre nom entier : Prénom + Nom ! N'utilisez pas de pseudonyme ! Cela, n'est-ce pas, est quelque peu collégien ! A moins que vous n'ayez quelque chose à cacher ! Mais, tel que je vous ai vu, je ne le pense pas.<br /> Enfin, comme je vous l'ai conseillé, lisez certains auteurs très utiles et fort précieux : Laforgue, Corbière, Georges Fourest, et pour le poème en prose : Aloysius Bertrand ("Gaspard de la nuit" un pur chef d'oeuvre récemment réédité au Livre de Poche), Baudelaire bien sûr et le très salutaire Henri Michaux !<br /> N'hésitez pas à publier des textes sur ce blog ! Je ne les commenterai sans doute pas tous, mais c'est certainenment avec plaisir que je vous lirai !<br /> <br /> Amicalement<br /> Patrice Houzeau
M
Bras appesantis souples<br /> <br /> Larguant dans l’air le brûlis<br /> <br /> Alcoolisé des jours noirs<br /> <br /> Narguant rauques la rue seule<br /> <br /> Crête d’une misère de vie<br /> <br /> Humain tu portes le sceau<br /> <br /> Ecarlate désespoir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je me souviens d’un bistro aux bois verts, un refuge si proche de l’université de sciences humaines, de sciences si peu sensibles que cette taverne là devint ma caverne à moi, mon antre verdoyant où je fis fleurir des balcons d’hydromel. Je me souviens d’avoir changé le mercure toxique en or lumière, je me souviens être devenu éternelle brisure amarrée à l’amertume de l’ambre des bières, voyez au rebord de la troisième île un passage vers l’inconnu, un repaire de pirates éclairés. (Hommage à un ami philosophe perdu dans les combats perdu je ne sais où, ou peut-être plus).<br /> <br /> Oui vous l’avez dit monsieur Houzeau, la vie est une lutte perpétuelle, un défilement qui ne se justifie que dans ces guerres incessantes, et ma guerre à moi c’est d’illuminer ce profond bleu, de ne pas le cacher surtout pas, mais de le regarder en face, au fond du fond de ses yeux, d’exploser en lui pour que jaillissent des comètes iridescentes des astres nouveaux des perles fines, comprenez-vous que lorsque que je disais être désintéressé cela signifiait simplement : je suis un guerrier pas un marchand de rêves.<br /> <br /> Amicalement<br /> Nicolas<br /> <br /> zenbleu62@msn.com
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