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BLOG LITTERAIRE
8 septembre 2008

DE LA POETIQUE DEGUISEE

DE LA POETIQUE DEGUISEE

« Ne se pourrait-il pas qu’elle fût, comme chez Joyce ou T.S. Eliot, une poétique déguisée ? » (Lucien Dällenbach, Claude Simon, Les Contemporains, Seuil, 1988, p.138)

« De là à inférer que le roman tend à réaliser sa thématique au niveau proprement esthétique et à se présenter comme un cosmos où la mise en œuvre de l’analogie, tout admirable qu’elle est, ne constitue qu’une pièce parmi d’autres, fût-elle la pièce maîtresse, il n’y a qu’un pas qu’une relecture du livre dans cette optique nous invite bientôt à franchir. »
(Lucien Dällenbach, opus cité, p.138)

Toute littérature se fonde-t-elle sur
Une poétique déguisée peut-être c’est
Qu’il y en a de l’arrière-monde c’est
Que ça grouille derrière les mots les
Phrases les nominatives injonctives &
Les autres péremptoires c’est qu’il y
En a qui battent des palpitants aussi
Des figures des nausées des sueurs et
Tout un tas de gens variés avec leurs
Histoires de cœur d’argent les soucis
Des sous avec cette sainte ardeur des
Reproductions goût des propagations &
Des salives à y cogiter cosmique dans
Le roman qu’on est rendu d’où longues
Phrases périodes ruptures séquences &
Glissements rythmiques sémantiques on
En fait du tintouin et le greffier il
En devient animal pas croyable rempli
De magie le matou spatial le matou et
Sidéral le matou et itou le toutou de
N’être que clebs il n’en est pas rien
Pour autant formidable l’animal ô ami
Du genre humain le carnivore le chien
Que l’on rabaisse alors au niveau des
Plus consensuels humanistes et que du
Coup quand il grogne quand il mord et
Qu’il blesse et qu’il égorge le chien
On comprend plus on s’étonne c’est si
Féroce alors la nature si inhumain si
Violent c’est faut dire c’qui est que
L’on ne dit plus c’qui est on ment et
Avec de fort beaux mensonges encore !

-
Note : C'est ce qu'il a pigé absolu &

Démontré Claude Simon que éberlués on

En était des histoires à en perdre la

Vie & tomber de son cheval tout droit

dans la boue celle que les chiens ont

mangé dans la nuit à nous autres.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 8 septembre 2008

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