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BLOG LITTERAIRE
21 mars 2012

EN RELUQUANT LE VAMPIRE

EN RELUQUANT LE VAMPIRE 

Je tombe sur ce film Vampyr de Dreyer
(1932) Un cauchemar en gris on dirait    
Comme si la brume des fantastiques de    
Tout s'était emparée s'était incarnée    
Avait pris forme de démon la dévorant    
L'âme lui flanquant à la place jaloux    
Regard et convoitise et désir malsain    
On voit ça on reluque ça on s'fascine    
Dans l'acte des visages dans les yeux    
Dans les corps comédiens Un livre sur    
Les vampires On le consulte Plusieurs    
Passages y sont consacrés à ces pages    
Ouvertes qui tissent la légende noire    
Ainsi veillée par une psalmodiante la    
Jeune femme vampire désormais murmure
Je suis perdue Je suis maudite...Être    
Perdu c'est être voué au maudire à la    
Nuit qui prend et paume c'est que lui    
Le gothique malfaisant çui des ruines    
Le vampire le prédateur a pour but de    
Soustraire les vivants à la clarté du    
Jour de les vouer à la nuit éternelle    
Des morts-vivants des à tout jamais &    
Des maudits Dans le livre consulté il    
Est dit qu'il faut tuer les morts que    
Ces êtres envahis par la nuit il faut    
Les tuer ceux qui changent le sang en    
Ténèbres il faut les tuer Les paroles    
Rares On cause peu car y a pas à dire    
Tout ça est très bizarre & la musique    
Vu qu'on s'abstient de commenter elle    
Est partout comme chez lui un fantôme    
Il y a du squelette en rêve du savant    
A tête d'Einstein et la caméra tourne    
Tourne sur elle-même comme l'oeil qui    
Chercherait à saisir l'adolescente se    
Demande pourquoi c'est au soir que le    
Médecin toujours Une silhouette court    
La campagne sous un ciel galopé et il    
Est translucide maintenant il se voit    
Dans le cercueil le poids du secret à    
Un mort finit par vous assimiler vous    
Pouvez tenter de la faire passer vous    
Resterez avec votre vérité & personne    
Vous écoutera Fantôme je vous dis Une    
Présence qui gêne un peu qui la casse    
L'ambiance l'harmonie votre aura vous    
Pouvez toujours vous la coller sur la    
Figure ça vous fera un beau suaire et    
Vous n'aurez plus qu'à chez vous seul    
Gueuler hou hou chez vous tout seul à    
Vous enfermer en vous dedans et seule    
L'illusion demeure Allez chez ceux-là    
Des vifs vous assisterez à votre mise    
En bière en boîte en bouh le pas beau    
Alors la caméra c'est vous êtes cette    
Chambre dans l'espace qui tourne ivre    
On dirait tandis que ça sonne du côté    
Des cloches qu'elles se balancent les    
Feuilles au-dessus du cercueil où que    
Vous voilà allongé Pierre brisée sous    
Cette pierre brisée du tombeau il y a    
Le mystère la clé sous la fêlure avec    
Leurs costumes sombres z'ont l'air de    
Sortir des toiles de Magritte de Paul    
Delvaux Soudain à la fenêtre une face    
Apparaît tonnerre & timbales grondent    
Est énorme C'est que les fenêtres sur    
L'ailleurs qu'elles donnent le dehors    
L'horizon qui tremble la rue qui file    
Vers toutes les rues vent sifflant et    
Campagne battue & tous les rouages du    
Monde mécaniques escaliers puis cette    
Farine des heures qui vous engloutit. 

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 5 mars 2012

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