Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BLOG LITTERAIRE
15 août 2013

CATAFALQUESTIONNAIRE

CATAFALQUESTIONNAIRE
Questions sur le poème Catafalques de Henri Michaux (cf "Mes propriétés" in La nuit remue, La Biblibliothèque Gallimard n°90, p.206).

1) En quoi sont-ils faits les "petits animaux" du poème Catafalques ?

2) Que se passe-t-il si jamais, par inadvertance, on leur marche dessus et qu'on leur broie un os situé "presque au tiers de l'échine" ?

3) Quelle est la caractéristique de la phrase qui commence le second paragraphe de ce poème ?

4) L'animal qui occupe le second paragraphe a des sabots, puis en plus, il rue. A quoi cela vous fait-il penser ?

5) Comment le poète qualifie-t-il le pas de cet animal ?

6) Qu'est-ce donc qui, selon le narrateur, attendrit tant quand on les voit le "père catafalque, et les enfants catafalque" ?

Réponses :

1) Ils ne sont pas de bois. Ce ne sont pourtant pas des humains qui disent Je ne suis pas de bois. Ils ne sont pas non plus en plomb. Ce ne sont donc pas de petits soldats de plomb que l'enfant sage des images réunit en bataillons cependant que sa soeur joue avec sa poupée vaudou, que maman s'est enfermée avec l'employé du gaz, et que papa est au bistrot.

2) Ils ne font ni coin-coin, ni pouet-pouet. Par contre, ils ne sont pas beau à voir, tout marmeladés pour amateurs de tartines au zanimo.

3) En tout cas, il n'y a pas de jambon dedans.

4) S'il avait les pieds palmés, on pourrait penser à un canard. Pourquoi un canard ? Parce qu'il y a dans le quoi-quoink-quoink-quoink du canard une indécrottable ironie qui me rappelle que l'on n'a pas besoin d'avoir des motifs pour se moquer du monde. Le seul fait de savoir que l'on peut mourir n'importe quand n'importe où devant n'importe qui en faisant n'importe quoi suffit.

5) En tous cas, ce n'est pas le pas de l'oie puisqu'il ne s'agit pas d'un canard.

6) Je sais pas, l'air qu'ils ont d'être tous plus catafalque les uns que les autres. Ah tiens, examinez voir la structure de la phrase précédente : n'est-ce pas, quand on y pense, que c'est bête, cette structure - tous plus ceci cela les uns que les autres, ou l'un que l'autre, ou je sais pas si j'ai écrit correctement, à mon avis, je casse du français là, j'idiote ma langue, j'absurde d'la signifiance. Ah bah...

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 15 août 2013

 

Publicité
Publicité
Commentaires
BLOG LITTERAIRE
Publicité
Archives
Albums Photos
Publicité