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BLOG LITTERAIRE
6 août 2015

OUF VOUS REVOILÀ MON PRINCE MON RIRE !

OUF VOUS REVOILÀ MON PRINCE MON RIRE !

1.
La musique parfois sonne comme une menace ; flûte lançant l'aigreur de ses cris, sabots de chevaux.

2.
Les vieux sangliers ont la chair trop dure, et les énigmes ne se laissent pas si facilement saisir.

3.
Le vieux roi vêtu de blanc a fait un rêve ; et les voix cachées dans le vent ont couru son esprit.

4.
De l'infini des querelles jaillissent toujours des voix empoisonnées et des pluies de flèches.

5.
La musique sonne parfois comme une bataille ; toute une armée jaillissant des percussions et des voix.

6.
Ah je préfère les flonflons savants des opérettes et qu'en jaillisse la bouffonne armée d'un général Boum-Boum Badaboum !

7.
« L'eau claire ; comme le sel des larmes d'enfance »
(Rimbaud, « Mémoire »)

Le petit éclat que fait l'adjectif « claire », quand on fait sonner ces deux syllabes : « l'eau claire ».

8.
« L'assaut au soleil »
(Rimbaud)

Assiégeant le soleil, ils cherchent cette vérité qui finit par les aveugler et ils se battent avec des yeux morts.

9.
Rimbaud. Aucun regret on suppose Qu'en sait-on, refus du toujours fixe, « l'assaut au soleil », l'écho des « roses » dans les « roseaux ».

10.
Rimbaud. « l'heure nouvelle « , montres en flammes, l'enfer C'est quoi, cette « saison » ? « jours noirs » et « parade mauvaisement ».

11.
L'art éternel, quelle blague ! L'humain finit toujours par lui cracher dessus, à l'éternité.

12.
Rimbaud. Comment ça, « science avec pas science, le supplice machin... » ?

13.
Rimbaud. « tourbillons de lumière », « féerie scientifique », et ce ressac de sons : « Rouler aux blessures, par l'air lassant et la mer ».

14.
Rimbaud. « Poissons d'or », « poissons chantants », des fois, la mer, en poésie, c'est d'la vignette, du miniature.

15.
Dieu est si grand qu'il ne voit même pas qu'il nous marche dessus.

16.
Ouf, vous revoilà, mon prince, mon rire ! Je puis ranger mon sabre ridicule.

17.
Rimbaud. Le « bon Dieu, le patron et le sire » s'il n'avait cessé de le fuir  Bah non, a cherché Rimbaud qu'à redevenir vivant quelque part.

18.
Rimbaud. Y a bal, où sont les pendus ? Et puis qui s'évade ne s'explique pas toujours. Zavez qu'à deviner. Ça vous fera vos thèses.

19.
Rimbaud. La « flache », vu qu'il y a « drache », « tristesses » mômes,   parfums qui « s'débandadent », sons qui s'perdent.

20.
Nous sommes tous pleins de ces sons qui finissent par être sifflés par le temps comme un genièvre par un ivrogne.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 6 août 2015

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