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BLOG LITTERAIRE
1 janvier 2017

TOUJOURS EN ROUTE JE M'AMUSE (et du coup pour mon roman tintin!)

TOUJOURS EN ROUTE JE M'AMUSE (et du coup pour mon roman tintin!)

 

1.

« - Moi je suis persuadé que vous en savez un peu plus long que vous ne l'avouez, Mrs Lawton. »

(Agatha Christie traduit par Th. Guasco, « Les Pendules » [Hardcastle])

 

Ça comance ainsi jenre je suis persuadé que vous en savez un peu plus lon que vous le dite qu'on est dans le jenre enquete et percepicacité.

 

Après les gens disent ce qu'ils veulent bien mentir que c'est pour ça qu'on connaît pas le les coupable(s) ou autres au début du roman.

 

Que sinon les romans i seraient vite finis qu'après y aurait plus que queue d'âne pour le suspense et les « petites cellules grises ».

 

Pour savoir le fin mot de l'histoire il faut la lire jusqu'à la fin et si on a tout bien compris mais des fois c'est pas simple on sait pas.

 

Moi pour vous dire je sais pas encore qui qu'a tué qui mais en écrivant je vas peut-être trouver à moins que com'dab je m'amuse en route.

 

Qu'écrire c'est tirer les fils de l'invisible que soudain après la pelote qui c'est-y qui déboule ? - un tigre.

 

2.

« Mais il a l'air… Vraiment, on ne croirait jamais qu'il est mort. Ni qu'on l'ait assassiné. »

(Agatha Christie traduit par Th. Guasco, « Les Pendules » [Mrs Bland])

 

Des fois sur les photos les morts n'ont pas l'air morts qu'on dirait que ce sont seulement des renonçants.

 

En plus qu'il est mort il a été assassiné c'est comme ça y a des gens qui ont des morts aussi compliquées que leur vie.

 

Mais parfois les gens ont une vie sans histoires comme on dit puis se font trucider quand même que c'est un coup des faits divers.

 

Parfois je regarde à la télé les émissions sur les meurtres qu'il y en a des à peine croyables qu'on sortirait plus d'chez soi après.

 

On a un assassiné oui mais comment ? Poignardé revolvérisé empoisonné battu à mort décapité ? non pas décapité il a encore toute sa tête.

 

3.

« de beaux bégonias pulpeux telle une chair vivante »

(Agatha Christie traduit par Th Guasco, « Les Pendules »)

 

Y a une phrase d'Agatha Christie où le français compare de « beaux bégonias pulpeux » à une « chair vivante » que moi ça m'inquiète un peu.

 

Genre qu'soudain la « telle une chair vivante » les « beaux bégonias pulpeux » tourneraient féroces à dévorer jardiniers et fans des fleurs.

 

Puis mus par la volonté de puissance les bégonias pulpeux se mettraient à s'déplacer en masse et massifs puis envahiraient toute la ville.

 

On verrait des paires de jambes s'agiter en l'air que les voraces bégonias la boufferaient toucru l'aut' moitié de la passante insouciante.

 

(la passante insouciante c'est la jeune femme qui fait la-la-la dans sa tête qu'on voit qui passe dans les comédies et les bandes dessinées)

 

qu'en fait c'est une comédienne elle est inscrite au Code du Travail puis elle a plein d'problèmes (surtout avec le petit-dernier).

 

Dans la même phrase d'Agatha Christie on lit le mot « lobelias » que je sais pas quesse mais comme c'est dans un jardin je pense à une oreille coupée qu'on aurait trouvée là que ce serait le début d'une histoire compliquée fascinante.

 

Moi je dis qu'on n'se méfie pas assez des bégonias ; y en a dans tous les romans anglais, et vous n'me ferez pas croire que c'est un hasard.

 

Dans sa phrase à Agatha y a aussi des « grenouilles, champignons et lutins grimaçants » ; faut s'attendre à la sorcière après non ?

 

Y a comça des phrases vaut mieux pas trop s'y attarder qu'on finirait par s'faire attaquer par un bégonia furieux ou la grimace d'un lutin.

 

Avec touça j'sais toujours pas kiçékalikidéki que j'vous l'avais bien dit que toujours en route je m'amuse.

 

4.

Ai vu récemment une version télé des « Dix Petits Nègres » ai pensé que c'était déjà du « Huis-clos » à la Sartre.

 

Sont déjà dans « l'enfer c'est les autres », les invités de l'Inconnu pis qui la balance vot' pas bien propre vérité à la face.

 

L'île où ils sont c'est d'la synchronie, de l'impasse où le passé les rejoint qu'ils peuvent plus en sortir jamais.

 

N'ont même pas le secours d'un curé pour dire du bien de vous quand même et vous promettre le pardon d'on n'sait quoi.

 

Dans l'téléfilm tout le monde finit zigouillé puis l'assassin se suicide qu'elle va devenir l'île mystérieuse c't'île aux meurtres.

 

L'humanité des fois on dirait un club d'assassins philosophes : faut qu'ça tue mais en causant politique, métaphysique, humanisme même.

 

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 1er janvier 2017.

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