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BLOG LITTERAIRE
27 mars 2017

ET LES PLANS SUR LA COMÈTE DU RÊVE

ET LES PLANS SUR LA COMÈTE DU RÊVE

1.
« J'ai fait voir que la surface du cercle fondamental peut se décomposer (et cela d'une infinité de manières) en une infinité de régions »
(Henri Poincaré, « Sur les fonctions fuchsiennes » cf Le Point Références, « Comprendre les mathématiques », février-mars 2017, p.59)

Sommes les fantômes des nombres & figures
du réel & d'tous ces univers jaillissants
des caboches d'inouïs jongleurs d'infinis

Nous traversons l'air de rien des figures
géométriques que calculent des êtres très
spéculatifs y a itou les architectes mais

eux c'est pas pareil on les aime moins et
même des fois on les aime pas du tout les
mathématiciens font rêver plus en eux des

mondes des univers singuliers des infinis
où l'on décompose du « cercle fondamental
(… )en une infinité de régions polygones.

2.
Quand on écoute le groupe Gong
on n'se demande pas non non et
non si le camembert électrique
peut se diviser à l'infini non

3.
« Ces régions sont des polygones curvilignes dont les côtés sont des arcs-de-cercle appartenant à des circonférences qui coupent orthogonalement le cercle fondamental. »
Henri Poincaré, « Sur les fonctions fuchsiennes » )

Si les cercle fondamentaux se décomposent
en régions polygones curvilignes dont les
côtés sont des arcs-de-cercle j'les songe

qui glissent tous ces cercles se glissent
dessus parcourant les sphères multipliant
les arcs-de-cercle dessinant un infini de

circonférences coupant orthogonalement le
cercle fondamental & tous les cercles qui
glissent dans des univers entremêlés mais

pourtan n's'interférant jamais come si le
temps y coulait différemment squi n'a pas
de sens sauf si le grand toucitouça était

jeux & reflets à l'infini dans l'infini &
à l'infini dans l'infini yeux s'regardant
sans se voir & se spéculant l'un l'autre.

4.
Lorsque j'étais écolier ennuyé et fainéant
en maths j'étais une poutre je le regrette
car c'est seulement maintenant que je pige

quel art pour l'art sont les mathématiques
il me semble que c'que les maths décrivent
c'est un univers qui est & le nôtre & tout

autre un univers dans lequel nous sommes &
un univers où nous ne pouvons pénétrer que
par agilité d'esprit intelligence avec des

êtres à énigmes qui se baladent étranges &
ironiques à travers algèbres et géométries
comme le monde d'une ville traverse rues &

boulevards places & parcs et qui va et qui
vient se croise s'échange remue agitée par
des lois que lui-même ignore qui le mènent

pourtant parmi une des multiples cités que
l'humanité a fondées & où chaque jour elle
manipule des quantités invraisemblables de

nombres de chiffres de figures des infinis
s'alignant sur les écrans des problèmes au
tableau et les plans sur la comète du rêve

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 27 mars 2017. 

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