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BLOG LITTERAIRE
13 juin 2017

SOUVENT POUR M'AMUSER

SOUVENT POUR M'AMUSER

 

1.

Trop bien mangé… écris moins bien… j’digère ça fatigue… et comme je ne suis en forme qu’à de rares moments de lucidité…

 

2.

Nombre de nos amis ne sont pas vraiment nos amis de même que nombre de nos ennemis ne sont pas vraiment nos ennemis. Sacs d’osses touceusses.

 

3.

Il rit à gorge déployée, à pipe fendue, à côtes éclatées : le plus dur, c’est de ramasser les morceaux.

 

4.

Le réel se déplie : c’est comme ça qu’on trouve les trucs qui en tombent.

 

5.

Je n’écrirai jamais « 20 000 lieues sous les mers »… déjà, rien que le lire, c’est trop trop long… ça fatigue.

 

6.

Je ne suis pas vraiment méchant : je n’écris pas tout ce que je pense. En fait, je suis surtout prudent (un peu lâche aussi hein)

 

Ceci dit, moi au moins, je n’utilise pas un pseudo à faire rire une écurie.

 

7.

Par principe, je ne m’occupe pas des affaires de mes voisins. Bon, bien sûr, si je trouve une oreille tranchée dans ma pelouse, là, bien sûr hein…

 

8.

Appris dans le train que selon d’aucunes le sandwich américain (pain + frites + viande + cholestérol) était un « truc(muche) » du Nord. Je vais prendre une bière avec ça tiens.

 

9.

Souvent le Destin s’exprime par des bouches moins indifférentes qu’on le croyait. Hier sur mes humeurs politiques. En pleine rue, dis.

 

Voté Lutte Ouvrière aux Législatives 2017 (1er tour). Suis pas du tout de gauche mais le candidat est quelqu'un de bien alors que celui d'En Marche euh…

 

Je précise que je ne vote pas dans les Flandres : pas de déduction hâtive donc.

 

10.

La nuit, les forêts ne se déplacent pas. Pourtant, elle bougent. Elle remuent des paupières.

 

11.

Mon amie Fatigue est trop exigeante. Mais comment trouver le courage de le lui dire ?

 

12.

Les gares vides sont pleines de pas perdus. Quand elles sont pleines, elles le sont aussi. Certains s’y retrouvent.

 

13.

J’aime bien le « Monsieur Monsieur » de Jean Tardieu. Déambulants fils de fer bipèdes en forme de fantasques moustaches à chapeau melon.

 

14.

Quand je lâcherai, que mes forces se videront façon évier d’un coup, alors je le verrai s’enfuir, mon cheval, gondolé comme une baleine.

 

15.

La plupart du temps je ne suis pas là. Je n’y suis que quelques instants dans cette immobilité du temps où d’ailleurs je ne reste pas.

 

16.

A force de se répéter, les gens finissent par ressembler à ce qu’ils disent. Les gens sont fatigants.

 

17.

Parfois, devant moi, je vois s’ouvrir des gouffres. Des gens y disparaissent bien qu’ils croient être toujours là.

 

18.

L’Occident sait bien que ni dieu, ni diable, ni fantômes n’existent. Pourtant, il y croit, de tout leur être.

 

19.

Le réel suppose que nous existions. Sinon, il se dissiperait, et nous avec.

 

Le réel est plein de déjà-vu. C’est même à ça qu’on le reconnaît.

 

20.

« Souvent, pour s’amuser » - moi, pour m’amuser, je fais un petit tour dans ma petite tête. A vrai dire, ce n’est drôle que pour moi.

 

« … les hommes d’équipage » - moi, je ne prends jamais le bateau, ni la mer. Parfois, il est vrai, je prends l’air, surtout s’il est dégagé.

 

21.

Le mieux est de dire des choses sans importance, sinon on dit des énormités. Ce qui n’est pas poli.

 

Patrice Houzeau

Hondeghem, le 13 juin 2017.

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