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BLOG LITTERAIRE
2 juillet 2017

SMORLAQUEUE C'EST UN SERPENT

SMORLAQUEUE C'EST UN SERPENT

1.
 « J'appelle nuit » écrit Quignard dans « Abîmes », au chapitre XVI, « la lumière dépensée » que quand on dépense trop de lumière ça finit par coûter cher.

Quignard fait remarquer que « la lumière » est « dépensée dans l'espace » kcé donc un drôle de château l'espace avec des lustres partout.

L'espace ça serait comme un vaste palais tout illuminé avec de grands blocs de  noir qui nous foncent dessus (encore heureux i sont loin).

Quignard dit que « la nuit » cé de « la lumière qui se perd » avant d'arriver jusqu'à nous qu'on en est comme frustrés, voire nostalgiques.

Les humains sont frustrés de toute cette lumière « qui se perd » là dans l'espace qu'elle va éclairer tous les matins d'autres mondes.

Zan ont come une nostalgie les humains de toute cete lumière perdue là dans l'espace - ça leur fait come une grande nuit partou où ils sont.

2.
« Deux folies concernent le temps... »
(Pascal Quignard, « Abîmes », chapitre XXI)

Quignard écrit que « deux folies concernent le temps » que le temps alors serait bipolaire. Yoyo ! Défois hip défois hop pis des raps.

Deux faux le temps qu'il a : l'une, c'est Licon (celle qui musique) et l'autre, c'est Cerne (l'est un peu con, Cerne).

Le temps, avec ses deux faux, lie ensemble des bouts d'partout pour se passer (le temps évidemment ne peut que se passer lui-même).

Que voulez-vous, quand déjà on n'existe pas et qu'on s'appelle Temps, on finit (ou plutôt on ne finit pas) par entrer dans la mythologie.

La première folie sur le temps c'est cele de la « nostalgie » dit Quignard qu'on est tout mélancolique, come endeuillé de squ'on n'est plus.

La première folie sur le temps c'est cele de la « nostalgie » dit Quignard qu'on le voit s'éloigner son passé pis qui s'retourne pas.

Le passé se retourne jamais ; il vous laisse sur vot' présent et s'en va loin de plus en plus loin qu'vous finissez par l'oublier.

L'aut' folie sur le temps, cé cele de « l'eschatologie » dit Quignard q'on s'imagine des fins de contes de fée à tout ça d'l'absurde histoire.

L'aut' folie sur le temps, l'eschatologie, q'on s'met des progrès dan les roues & défois on croit qucé des progrès mès en fet  cé des bâtons.

Les humains i se mettent des bâtons dans les roues que même s'ils sont bipèdes, i tombent quand même sur leurs osses.

Les humains tombent sur leurs osses et y laissent leur peau. Ça fait des champs de bataille, des corbeaux et des historiens.

Quignard évoque « l'Avant » avec un A majuscule que l'on fait « Ah » avec la bouche, un grand « A » qui Arrive, un « A » universel.

Quignard évoque « l'Après » avec un A majuscule que l'on fait « Ah » avec la bouche, un grand « a » qui pAsse, tout aussi universel.

Après avoir écrit ces deux brefs, j'entends dans ma tête la gouaille à Zut qui m'dit comme ça « et ta connerie aussi elle est universelle ? »

Parlant du temps, Pascal Quignard emploie dans la même phrase les mots « folies » et « caricaturales »: doit y avoir du grotesque là-d'dans.

3.
C'est quand l'un dit « J'ai faim » que l'autre fiche le camp. C'est qu'il est méfiant, l'autre. Après tout, que sait-il de l'un ?

4.
Sûr que tellement méfiant d'tout comme je suis, c'est pas demain la veille qu'on me fera prendre Mélenchon pour un phare de l'humanité.

Et moi, voyez, je pense que se méfier, à la base, c'est bien plus "insoumis" que d'dire amen à n'importe quel aboyant avec un chapeau.

Vous m'direz Mélenchon n'a pas d'chapeau. Mais si mais si, et même que souvent il le fait porter à d'autres.

5.
« Les valeurs tragiques propres à l'âme sont le trop tard et l'après coup. »
(Pascal Quignard)

Pourquoi l'auteur attribue-t-il à l'âme des « valeurs tragiques » ?

A mon avis l'âme n'est pas que « valeurs tragiques » doit yan avoir de fort cocaces, et si ça se trouve l'âme, c'est surtout une cocacerie.

Je dirais bien que l'âme c'est cocacerie et même coquecigrue, mès c'est peut-être incongru mès jème bien le mot coquecigrue (hier surtout).

Pourquoi le « trop tard » et « l'après coup » seraient-ils des « valeurs tragiques » ?

Le « trop tard » ça peut être tragique si tu manque ton train mè si cé un train d'enfer, t'a rien perdu et t'es vivant c'est pas tragique.

Mès si dans le train fut la fame de ta vie tu te dis que s'il avait pas déraillé tu auré pu la rencontré, la fame & cé trop tard maintenant

La fame de ta vie tu l'as manquée en manquan le train cétrotar maintenan falait y pensé avan mès aussi ça dépan des horaire des train.

L'après coup c'est quand tu te rens compte que t'as manqué ton train mès le train a déraillé du coup pour toi c'est plutôt d'la chance

Chai pas tro si vous me suivé, fau dire auci que les problèmes de train, de robiné & de fame cé pas mon (roc)for comidi le sapeur Camembert.

Après la vie c'est toudis plein d'trop tard que le temps nous a manqué comme nous on manque nos trains et nos femmes de ta vie.

La vie, c'est aussi plein d'après coup que l'on se dit après coup si j'avais su je serais pas venu mais si on n'était pas venu du tout on aurait pas su sque c'est le serpent Smorlaqueue.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 2 juillet 2017.

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