Le café serait anticancéreux !
LE CAFÉ SERAIT ANTICANCÉREUX
Paraîtrait que le café qui, depuis Balzac et Fontenelle, peut être considéré comme une boisson littéraire, paraîtrait que le café réduirait les risques de cancer.
Il est vrai que le grand Honoré est mort d'une hypertrophie du palpitant.
Quant à Fontenelle, comme chacun sait, il a succombé à une "impossibilité d'être" alors qu'il allait franchir sa centaine. (1)
On sait que fruits et légumes nous apportent les antioxydants qui aident à prévenir les entreprises du crabe. D'après une étude américaine, le café lui aussi fournirait ces précieux antioxydants que l'on trouve en abondance dans les céréales, les tomates, les dattes et le raisin noir.
Paraîtrait ainsi que, selon une équipe de chercheurs japonais, le café pris chaque jour "ou presque", diviserait par deux le risque de cancer du foie.
Mais le café n'aurait pas que des effets anticancéreux, des "chercheurs de l'école de santé publique de Harvard" (j'ai lu ça dans La Voix du Nord) auraient montré qu'une "grande" (!) "consommation de café" pourrait réduire les risques de "diabète de type 2".
Je me souviens que Blaise Cendrars attribuait leur sombre mélancolie, leur goût du spectacle - et même du tragique ! - à l'amour immodéré des Brésiliens pour le café.
Sombre mélancolie. Goût du spectacle. C'est ce qui caractérise aussi certains cinéastes italiens tels que Fellini - mais buvait-il du café ?- ; et d'où viennent l'humour, - l'euphorie même ! -, et la fébrilité dont font preuve bon nombre de ressortissants transalpins ?
Il est vrai que le café est un excitant.
Ce qui amène cette question brûlante : " Faut-il le boire caféïné ou décaféïné ?"
En tout cas, il serait bon de s'intéresser aux statistiques du cancer et du diabète chez les peuples buveurs de café comme l'Italie, le Brésil et bien d'autres.
Je suppose bien sûr que Google va profiter de ce message pour placer une annonce publicitaire au profit d'une grande marque de café, ce qui en rien ne pourra me troubler, étant moi-même un buveur certain de cette boisson à "perdre de vue son lit jusqu'au lendemain" selon l'expression de René Char.
Post-scriptum : Au nom du principe de précaution, je tiens à préciser que, n'étant pas spécialiste, je ne peux garantir la véracité des informations contenues dans ce message qui n'est jamais qu'une fantaisie littéraire. Cependant, il est vrai que le sujet revient réguliérement dans les médias.
Note : (1) On prête à Fontenelle (1657-1757) ces "derniers mots", cette ultime réplique à l'ironique étrangeté du réel :"Je sens comme une impossibilité d'être".
Patrice Houzeau
Hondeghem, le 28 septembre 2005