AU CARREFOUR DE STAINS

AU CARREFOUR DE STAINS

Vu ce soir, vendredi 28 octobre 2005, sur France 3 (TPS "Informations de vos régions") :

Au carrefour de Stains (Seine Saint-Denis) , deux employés licenciés ont vu leurs photos affichées à l'entrée du magasin avec le motif de leur licenciement : l'une des deux personnes avait mangé quelques gâteaux dans un rayon ; étant donné le prix des gâteaux, le crime est impardonnable !

Un troisième employé qui avait osé protester contre de telles méthodes s'est vu signifier son licenciement, après 11 ans d'ancienneté et avoir pourtant reconnu que des sanctions contre ses collègues étaient compréhensibles (la deuxième personne aurait commis un vol important à l'intérieur du magasin).

Quant à la honte publique, nous sommes fondés à penser que la discrétion de mise dans les conseils d'administration des grands groupes serait lettre morte et socialement désuète quant aux salariés des dits grands groupes.

Sans doute ont-ils besoin de dégraisser leurs effectifs afin d'employer prochainement des précaires venus de tout l'espace schengen ; mais c'est si peu civique que je n'ose y croire !

Honneur sans honneur du commerce à tout prix ou le mépris affiché par des gens qui ne sont jamais que des vendeurs de soupe !

Vendeurs de soupe d'ailleurs assez peu convaincants si l'on en croit leur assez récente baisse de résultats ! Non seulement ils sont ignobles mais en plus, ils sont nuls !

A moins que le directeur de cet intéressant magasin cherche à se faire limoger pour incompétence et/ou atteinte à l'image de marque du groupe ; moyennant une indemnité confortable ("donnez-moi autant et je fermerai ma gueule !"), cela est évidemment négociable mais là encore, ce serait si peu civique que je n'ose croire en de tels grenouillages ! Chacun sait que les grands groupes ont la conscience tranquille ; tous les petits producteurs vous le diront !

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 28 octobre 2005