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BLOG LITTERAIRE
2 janvier 2007

DROIT AU LOGEMENT

DROIT AU LOGEMENT

Il fait un temps humide à rouiller les armures
Fait un vent la nuit à décorner les aurochs
Froid à faire chuter tout un gouvernement.

Paraît que le gouvernement va faire augmenter le montant des APL (Aides Personnalisées au Logement). C'est bien gentil, mais n'est-il pas vrai que les propriétaires prennent désormais en compte les différentes aides au logement existantes dans le calcul de leurs augmentations de loyers ?
Le pouvoir d'achat, malgré ce que raconte L'INSEE (Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques), tendant à baisser avec une régularité qui n'a d'égale que celle des délocalisations et autres restructurations calamiteuses, ces APL à peines mises en place ne seraient-elles pas déjà obsolètes et ne favoriseraient-elles pas l'inquiétante, et fatalement éphémère,  flambée de l'immobilier ? N'accentueraient-elles pas non plus le décalage qui semble de plus en plus net entre mal lotis, petits salaires, classes moyennes déstabilisées d'une part et bénéficiaires des nouvelles donnes économiques (investisseurs, clients étrangers, actionnaires, ...) d'autre part, puisque l'on nous affirme que, si la pauvreté est persistante en France, il y aurait aussi de plus en plus de "riches" ? (1)
A quand une significative revalorisation des salaires dans le secteur privé ? (2)
Est-ce que les Français n'auraient pas d'autre solution que d'être  de plus en plus tributaires des aides publiques ?
La situation est-elle si grave que ça ?

Notes (1) : Il est bien entendu que les APL sont nécessaires et que le Droit au Logement est maintenant une priorité. Ce qui m'inquiète, c'est la généralisation de ces aides, généralisation qui donne à penser, qu'effectivement, la société civile, et plus particuliérement le salariat du secteur privé, s'appauvrit.
(2) Revalorisation qui ne peut s'opérer, nous sommes bien d'accord, que sous réserve d'une accélération notable de la croissance économique et d'une baisse régulière des impositions ; ce qui suppose, je le sais bien, une baisse des aides sociales, ainsi que des coupes sombres dans certaines dépenses publiques, mais nous n'aurons bientôt plus le choix et il faudra bien alors décider entre "Etat providence" et "Etat libéral".

Post-Scriptum : Pour être tout à fait honnête, il faut tout de même se rappeler que ça a beaucoup construit et rénové à Paris, dans les années 80 et 90, et surtout des immeubles de bureaux, très beaux, très chers, très prétentieux, et, aujourd'hui, pour beaucoup, aussi vides que la tête d'un militant de l'UMP ; donc, pendant ce temps-là que les propriétaires (banques, agences de marketing et de vol légal en tout genre), les propriétaires, dis-je, de ces somptueuses vanités les chauffent et les entretiennent pour des prunes (ou des factures bidons ?), les ex-locataires et autres petits salariés de la capitale ont dû déménager en banlieue ou se retrouvent à la rue.
Mais, rassurez-vous, il y a fort à parier que l'argent paumé dans certains de ces abracadantesques investissements immobiliers n'a pas été perdu pour tout le monde...

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 3 janvier 2007

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Commentaires
P
Certes, mais sans libéralisme économique, point de délit de cavalerie, et sans délit de cavalerie, point de maison d'édition !<br /> <br /> Patrice Houzeau
O
Le libéralisme c'est de la blague: il ne oeut (et ne veut) que vivre sur l'Etat! L'Etat doit s'occuper de tout, sauf des profits! Une usine ferme? C'est l'Etant, nous, quipayons! Le tout en préservant un "volant" nécessaire de chômage et en augmentant les PNB. Le Etats-Unis, dont cerains coins et autres ghettos évoquent l'Inde, sont très pauvres et on dit, avec des chiffrs minoré qu'un habitant sur 8 est pauvre! Et voici qu'ils sont venu étudie le système social français... Car ça ne peut pas tenir sans le social qui, de plus, rapporte aussi, crée des emplois, stimule la consommation des cadres du social et crée une bonne petite bourgeoisie satisfaite! Un capitaliste d'antan verrait ça, il en suffoquerait: le social est un des éléments nécessaires du libéralisme! Y pas moyen de faire sans! Finalement le keynesianisme d'hitler était un peu pareil: BAs salaires, social fort, unpeu de travail forcé (je ne parle pas seulement des camps de travail), immigration dirigée (STV et STO et autres). <br /> Tout va bien!
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