5 février 2008
TOUJOURS EST-IL
TOUJOURS EST-IL
« Toujours est-il que le gros zig est sans connaissance. »
(San-Antonio, Vas-y, Béru ! Fleuve Noir, p.90)
Toujours je l’ai vu jovial, le Gros,
Est-il tombé dans une marmite de spleen
Que sa tête prenne ainsi l’air d’un clebs battu,
Le formidable arpenteur de sept lieues ?
Gros comme un cœur peut l’être, le
Zig qui pleure des rivières parce qu’il a perdu sa puce, il
Est comme un trader qu’aurait paumé l’argent,
Sans entrain, comme un cheminot qui déraille ;
Connaissance par les abîmes du cœur qu’il expérimente soudain.
Patrice Houzeau
Hondeghem, le 5 février 2008
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