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BLOG LITTERAIRE
15 février 2008

LES MERVEILLEUSES AVENTURES D’ARTHUR RIMBAUD

LES MERVEILLEUSES AVENTURES D’ARTHUR RIMBAUD

Aujourd’hui : « La commande du Cabaret-Vert »

« Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
   Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
   - AU CABARET-VERT : Je demandai des tartines
   De beurre et du jambon qui fût à moitié froid. »
   (Arthur Rimbaud, AU CABARET-VERT, cinq heures du soir)

Voilà que le gars Arthur il se les
Nique à cavaler comme un fou il se
Déchire ses bottines très marcheur
Sous le froufrou big bang marcheur
Qu’il fut le Rimbaud genre migrant
Très migrateur l’oiseau versifieur
Le passant considérable vu que les
Chemins c’est long les chemins les
Chemins sont pleins de cailloux du
Coup ses godillots ont morflé tout
Douloureux donc il entre le garçon
Aux voyelles flanquées de couleurs
A Charleroi et dans un cabaret son
Nom c’est AU CABARET-VERT il entra
L’estomac dans les talons pour sûr
Vu qu’il avait cheminé un max même
Qu’il demanda des tartines avec du
Beurre dessus et
du jambon qui fût
- Ce genre de truc s’invente pas -
Qui fût à moitié froid tiède donc.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 15 février 2008


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Commentaires
M
C’est juste à l’interstice<br /> Juste entre l’air et l’eau<br /> Qu’apparaissent les ombres<br /> Celles qui flottent en mou<br /> Qui s’infiltrent aux soirs<br /> Qui épousent l’ennui grège<br /> Aux croisement d’épidermes<br /> Vieux de cent mille années<br /> D’étude de vaines inerties<br /> Ridés, vaincus et désertés<br /> Conquis par quoi, pour qui<br /> Eh, qu’importe c’est ainsi<br /> C’est juste à l’interstice<br /> Qu’on laisse fuir les vies<br /> <br /> (ben, c'est coton, comme exercice !)
N
j'adore votre poème !
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