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BLOG LITTERAIRE
19 juillet 2013

APHORISME A AMSTERDAM ET AUTRES DOIGTS

APHORISME A AMSTERDAM ET AUTRES DOIGTS

1.
"Entre les conneries de l'Empire et l'emprise des cons,
entrent à peine les doigts d'un fou. Le temps de tous les fermer
sauf le majeur."
(Mélissa Perianez, Aphorisme à Amsterdam)

Entre nous
Les gens des fois i sont étranges i font des
Conneries de quoi faire rire
De nos pommes chez les martiens.
L'Empire de nous autres c'est tragi-comique
Et mieux vaut en rire qu'en pleurer ;
L'emprise qu'ça a sur nous tout de même...
Des autres on peut pas s'en passer, même aussi
Cons que concombres dans un colloque, ils
Entrent dans nos vies les autres...
A peine qu'on s'aperçoit qu'on est pas seul, à
Peine qu'on a perdu sa première chemise que
Les autres se pointent vous en r'fourguer une Vos
Doigts alors faut qu'ils servent
D'un coup vous v'là social sociétal utile encombré
Fou qui voudrait s'en départir
Le pourrissoir l'attend... Le
Temps faut pas le perdre ; y a les autres
De leurs yeux d'autres ils vous reluquent
Tous, même les aveugles et ceux qui sont loin,
Les autres ils vous reluquent, toujours. A la
Fermer alors votre boîte à corbeaux vous vous décidez
Sauf que vous avez quelqu'un dans
Le tonneau qui vous le tient dressé Quoi donc ? Le
Majeur des doigts d'honneur.  

2.
Trempe, tracas, tintouin qu'il nous flanque le temps.

3.
Les vampires ne s'acclimatent pas du tout à la clarté. Ce n'est que lorsque le jour a achevé son déclin, que ça se déclenche chez eux, la nécessité de s'agiter afin de trouver du sang frais.

4.
En danse je suis poutre. Tout déhanchement rythmique me fait grotesque. Le climat des boîtes des nuits ne me convient guère.

5.
"Sans voir s'elle était blonde... Il adorait la lune"
(Tristan Corbière, Décourageux)

Sans frites, que la mayonnaise est triste ; je vais
Voir s'il reste du maquereau froid. Je ne sais
S'elle a laissé du maquereau dans le frigo ; elle
Etait affamée hier soir, ma
Blonde... ah effectivement, elle l'a boulotté.
Il reste quoi ? Un quignon. Un coq
Adorait une pendule c'est dans une chanson
La mayonnaise et un bout de pain ; la
Lune qui mâchouille les ténèbres : quel festin !

6.
Il peignait des croûtes qui ne lui rapportaient guère que quelques croûtons. Ses vaches se firent de plus en plus maigres dans des prés de plus en plus étriqués contemplant des trains où bientôt il n'y eut plus personne.

7.
"La Nature au réveil - réveil de déchaînée -"
(Tristan Corbière, Le poète contumace)

La goulue gallinace a pour
Nature de goulaffrer tout c'qu'elle trouve
Au réveil elle goulaffre crapauds et crustacés Au
Réveil elle goulaffre gaufres et fifres Au
Réveil elle goulaffre goulaches et gouaches
De tout elle fait grande goulaffrerie puis
Déchaînée elle déchire quelques humains c'est qu'la
Déchaînée goulue galinace
De leurs pauvres yeux d'humains ils la voient pas au
Réveil goulaffrer didines dindons dondons Au
Réveil goulaffrer pot au feu pot aux roses pot au mac
Au réveil goulaffrer veau vache cochon couvée Ah
Nature comme tu es diverse, et nombreuse
La foule des choses que nous ignorons !

8.
Des fois je me sens comme un lion dans un camembert coulant.

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 19 juillet 2013

 

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