LA VIVISECTION EST UNE ESCROQUERIE
LA VIVISECTION EST UNE ESCROQUERIE !
J'ai lu sur le blog "Save The Planet" ( http://savetheplanet.canalblog.com ) l'affirmation suivante : "Les Etats-Unis utilisent 100 millions d'animaux de toutes sortes dans leurs laboratoires de recherche...".
Cela me laisse rêveur ! 100 millions d'animaux à qui l'on fait ingérer à peu près n'importe quoi (insecticides, pesticides, poudres diverses, équations infernales, cocktails chimiques) dans le but de mettre sur le marché un tas de machins et de bidules que nous appelons "produits de consommation" car nous sommes allés à l'école et qui ne nous servent que parce que l'on nous dit que c'est utile.
Je laisse de côté "l'expérimentation animale à des fins thérapeutiques" (j'adore cette phrase : elle fleure bon la belle blouse blanche des faux scientifiques des publicités pour les enzymes gloutons !). Quoique je m'étonne du fait que le gouvernement (le nôtre, celui de la France) ait soudainement réalisé que tant de médicaments pourtant si pratiqués depuis tant de temps et tant de gens (Solutricine, Efferalgan,...) étaient à peu près aussi efficaces que la poudre à Perlin (Pinpin !). Pour mettre au point tous ces "et un à chaque repas, Madame Michu" (et ils sont une floppée à être soudainement interdits de séjour à la sécu !), il a bien fallu, je suppose, en faire bouffer de l'aspirine et du schmilblick vitaminé à un tas de lapins, de grenouilles, de singes (mes frères), de toutous et de grominets et, en fin de compte, pour entendre quoi, (je vous le demande pas car j'ai pas le temps), pour entendre : "Excusez-nous, on s'a gouré !"
J'en parlerai à mon cheval. Je me demande si ça va le faire rire...
Mais revenons à nos victimes. 100 millions donc, et rien qu'au pays du pan ! pan ! dans la rue, mazette, ça doit en faire des sous ça ! Ce qui m'amène à penser qu'un certain nombre de ces expériences à des fins promotionnelles (et c'est encore un militaire qui a gagné un filet de couscous garni !) doivent être sinon inutiles, euh..., inutiles. M'est avis que, ces expériences ayant un coût et même un coût élevé - au prix du pétrole, ça doit revenir cher les cochonneries cosmétiques que les blondasses à Marie-Claire se tartinent sur la tronche -, m'est avis donc qu'au prix actuel des matières premières et les Grands Commerciaux n'y connaissant rien (c'est une constante mondiale ou presque, les Grands Commerciaux sont en général d'une ignorance crasse ! la preuve, ils ont tous cru -ou presque tous- aux belles histoires de tonton Georges : "Vous verrez, le pétrole sera presque gratuit et Ben Laden en prison !" : on a vu !), les Grands Commerciaux n'y connaissant rien donc, m'est avis qu'ils se font plumer (comme ça, les ptits zoziaux sont pas les seuls) par de prestigieux laboratoires de recherche dirigés par des scientifiques de plus ou moins bonne qualité (il faudrait les tester !).
Par ailleurs, les agences de publicité, si vantées en France jusqu'à la déculottée de la gauche en 2001 (1), procèdent de la même manière, 50% des messages publicitaires, étant, d'après ce qu'on dit (et il faut faire attention à ce que dit "ç'qu'on dit" !) sinon inutiles, euh..., inutiles. C'est vrai qu'un panneau d'affichage dans un terrain vague ou un message à quatre heures du matin sur les vertus du poulet fermier, je vois pas bien l'intérêt. Moi-même, je ne fais même plus attention aux annonces Google qui s'affichent au-dessus de ma bannière ; ils peuvent bien faire la promotion de "L'Auberge du chat qui pète" (excellent titre du dernier disque des Blaireaux qui s'intitule Pas si bêtes...) ou du dernier bouquin de Michel Houellebecque (La Controverse de Genève ou L'Hypothèse monégasque), je m'en tamponne le coquillard avec une patte de devinez quoi ? de crocodile !
Note : (Comment ?) (2) : Entre autres amuseries, je me demande combien a coûté aux militants du Parti Socialiste la géniale trouvaille de "L'Atelier" qui, pendant la campagne électorale des présidentielles de 2001, était le nom qui avait été choisi pour désigner ce que, plus ordinairement on appelle "QG de campagne" ? Pour une trouvaille, c'était une trouvaille ! Je m'imaginais, moi, moqueur comme je suis, Jospin en bleu de travail occupé à scier des planches pour faire de belles et grandes portes et DSK repeignant les murs avec entrain en sifflotant des chansons d'Yves Montand pendant que Ségolène s'activait à la cuisine... Un vrai film de René Clair, quoi !
(2) : Ma mère, qui est une sainte, m'a toujours appris que l'on ne disait pas : "Hein ?" mais "Comment ?".
Patrice Houzeau
Hondeghem, le 1er octobre 2005