12 avril 2007
DEMEURE INQUIETE DU REGARD
DEMEURE INQUIETE DU REGARD
Dans les rues, les yeux de l’inquiet tournent autour du monde. Dans les rues, les yeux de l’inquiet pèsent le poids des balances. D'absurdes élégances demeurent, politesses de bourreau. Dans les rues, les yeux de l’inquiet ont soif des fontaines et des limonaires dans l’air suspendu. Des bêtes absurdes aux longues zones d’ombre gonflent sous les arbres. Un chant pourrait monter en lui, le tambour et la cithare d’une fatrasie, la foudre des encres, herbes vives au-delà de la rive.
Patrice Houzeau
Hondeghem, le 12 avril 2007
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