17 mai 2008
IMMOBILES
IMMOBILES
Nous cœurs qui cognent dans des poitrines au vent
Vivons fixés à nos ombres dans les couloirs
Parmi les masques clairs des images glacées
Les fenêtres que nous hantons et les demeures
Immobiles où passent êtres et objets
Nous syncopés passants digestifs engoulevents
Vivons avec notre fantôme pour mémoire
Parmi les souvenirs aux sourires figés
Les années dernières la buée des miroirs
Immobiles les visages qui s’y devinent
Nous du passé plein la cafetière nous qui
Vivons avec ces fils qu’agitent nos fantoches
Parmi des villes sans plus personne pour que
Les noms nous reviennent aux lèvres nous vivons
Immobiles grignotés par le temps féroce.
Patrice Houzeau
Hondeghem, le 17 mai 2008
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