Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BLOG LITTERAIRE
25 juin 2008

UNE LEGERE INQUIETUDE

UNE LEGERE INQUIETUDE

Certes, il n'y a pas, a priori, de quoi crier à l'autoritarisme, mais tout de même, la décision prise par Nicolas Sarkozy de désormais faire nommer le président de France Télévision par l'exécutif, c'est-à-dire, de fait, par le Président de la République lui-même en accord, - c'est tout vu, Lulu (1) , avec son Conseil des Ministres, rappelle un temps que l'on croyait lointain où il y avait, en France, un Secrétaire d'Etat à l'Information (il avait d'ailleurs de fort grandes oreilles).
Pas affolante, pas encore affolante, cette décision, mais avec les problèmes liés à l'inflation, à la crise immobilière, à la crise des matières premières alimentaires, plus celle de l'énergie et des délocalisations massives (est-il vrai que Peugeot fait fabriquer en Chine des voitures qui représentent un réel danger pour leurs malheureux propriétaires ?), on peut légitimement penser que, face aux critiques et mouvements sociaux qui pourraient advenir, notre pas si libéral que ça Président n'en vienne à préférer un béni oui-oui, même un peu crétin, un casque-à-boulons bien vissés à un professionnel un peu trop démocrate.
En tout cas, avec tout plein d'amis à TF1 et un président des chaînes publiques dans sa manche, s'il se fait chahuter par la télé, Sarko-Les-Gros-Sabots, c'est qu'il est un peu maso, non ?

(1) Et en cas d'alternance, quoi qui s'passe ? Le Président et le Premier Ministre seront-ils alors obligés de jouer à pile ou face pour savoir si le futur Président de France-Téloche sera plus proche d'Alain Minc que de Jean-François Kahn ? Il est vrai que l'on n'imagine guère Nicolas Sarkozy avec un premier ministre de gauche : il aurait trop la honte...

Patrice Houzeau
Hondeghem, le 25 juin 2008
 

Publicité
Publicité
Commentaires
BLOG LITTERAIRE
Publicité
Archives
Albums Photos
Publicité