8 octobre 2008
LA VOILA, LA GRANDE MORTE
LA VOILA, LA GRANDE MORTE
« La voilà, la grande morte, couchée dans la claire et pâle lueur là-bas dans un pré bourbeux tout contre un bosquet de roseaux. » (Katarina Frostenson traduit par Christofer Bjurström, Position in Canal, Maison de la Poésie Nord/Pas-de-Calais, édition bilingue, 1998, p.39)
La voilà, la grande morte,
C’est que ça cause aussi à
N’en plus finir des brefs,
Du chien d’arrêt des morts
La voilà, la grande morte,
La prévue pour le pré tout
Boueux bourbeux à y rester
Planté mélancolique dedans
Couchée dans la claire qui
Attend sans attente contre
Toute attente la morte car
Il y a l’autre avant après
Il y a l’autre aussi alors
Entre temps nous résidons.
Patrice Houzeau
Hondeghem, le 8 octobre 2008
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