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BLOG LITTERAIRE

8 février 2008

GÂTERIE

GÂTERIE Il ne pouvait jamais regarder une femme Sans l'imaginer nue, elle, son corps, sa chatte, Cette touffe de poils propre à lui bouffer l'âme Et c'est ainsi que les meilleurs esprits se gâtent. Hector Palanque Le 8 février 2008
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8 février 2008

DISTRACTION FATALE

DISTRACTION FATALE Comme il s'attardait aux pointes de ses seins, il Ne vit pas qu'elle ne bougeait pas même un cil. Il n'eut pas le temps de réagir quand la belle Lui planta un couteau à droite de l'aisselle. Hector Palanque Le 8 février 2008
8 février 2008

ET LE CHEMIN

ET LE CHEMIN « Et le chemin et le voyageur et le voyage à la fin Des pas, silence, à la racine d’un cercle infini : la voix »(Boris A. Novak, Uni-vers in Ciel d’Europe, panorama de la poésie européenne d’aujourd’hui, traduction de Viktor Jesenik et Pierre-Yves...
8 février 2008

SINISTRE CLOWNERIE

SINISTRE CLOWNERIE Voilà encore une fois me voilà hantéQue le corbeau qui me glace s'en aille enfinJe voudrais tant être plus heureux que je neSuis je mange et je bois et je dors pourtant maisMiné par la face sinistre de ce clownD'angoisse qui me lie...
8 février 2008

VIVRE AVEC LA BÊTE

VIVRE AVEC LA BÊTENotes sur le texte « Vivre » de Désirée Thomé. « Il y a quinze ans, son corps l’a trahi. » C’est ainsi que commence le très beau texte que, » sous le titre « Vivre », à la date du 7 février 2008, publie Désirée Thomé sur son blog « Aubes...
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8 février 2008

"QUI SUIS-JE SI JE SUIS"

« QUI SUIS-JE SI JE SUIS » « Qui suis-je si je suis celui qui suit aussi » (Orlando de Rudder, Lancelot, le retour in Le Blog d’Orlando de Rudder, à la date du 8 février 2008) cf http://orlandoderudder.canalblog.com/ Qui suis-je est peut-être la seule...
8 février 2008

CONTREVERS A L'ENCOMBRé

CONTREVERS A L'ENCOMBRé Je prends parfois du rhum avec mon café noir. Je suis celui qui se sent encombré des autres.Prends-tu le train, c'est pour aller gagner ta croûte ;Parfois j'aimerais bien, mais à quoi bon rêver ?Du temps finit toujours par passer...
6 février 2008

ALORS L'HOMME

ALORS L’HOMME « Alors l’homme il s’étage, se clapière, se cellule. »(San-Antonio, Vas-y, Béru !, Fleuve Noir, p.167) Alors à force d’être tant L’homme multiplié par lui-même Il ne sait plus où se mettre le voilà qu’il S’étage se pavillonne se coagule...
6 février 2008

"U, CYCLES"

"U, CYCLES" "U, cycles, vibrements divins des mers virides" (Arthur Rimbaud, Voyelles, vers 9) En quoi les "vibrements des mers" sont-ils "divins" ?Et qu'est-ce donc que ces "vibrements" ?Et pourquoi cette épithète de "virides" qui ne fait que souligner...
6 février 2008

MAÎTRISE

MAÎTRISE "Lorsque Komako, d'un geste, fit vibrer son instrument pour en vérifier l'accord, la corde aiguë claqua immédiatement. Rien qu'à la voir changer la corde et en régler le ton, Shimamura put apprécier sa sûreté de main et reconnaître la musicienne."...
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